mardi 29 novembre 2011

grisaille mélasse mais pas que

Vitry c'est gris
 C'est intéressant de faire travailler les enfants sur le gris, c'est une sacrée contrainte, peu appréciée  (et souvent non respectée) mais qui oblige à choisir ses éléments soigneusement...ceux que l'on veut mettre en ...noir. (Et non, pas de ROSE, pas de FLUO)

Nous explorons le monde gris de Vitry, banlieue de Paris  (voyez les évocations de la tour Eiffel?), d'où notre héros Emile part, pour rejoindre Brest et enfin...Les Açores  et puis tout le reste...

Ultra gris et...
Pendant que les CE1 se débattent dans leur mélasse de grisaille polluée, les CE2, quant à eux, s'éclaboussent de couleurs pour réaliser la couverture de leur carnet de voyage, celui qui illustre "les voyages d'Hyppolite Podilarius".    (de nouvelles photos très bientôt)


Des regards envieux du côté des CE1, naturellement.

Super triste
Et oui, tout cela se termine.  Je suis évidemment nostalgique mais les enfants, pas rancuniers pour deux sous d'un tel abandon de leur héros préféré (Hyppolite le voyageur), ont déjà adopté Emile et lui ont fait traversé l'épreuve du monstre marin en plein milieu de l'atlantique, lors d'une production écrite fort riche encore une fois!


 Le premier trimestre arrive à sa fin et je vais sérieusement penser un peu à moi et à Noël.  L'école me dévore et me nourrit mais il y a des limites quand même!



dimanche 27 novembre 2011

propédeutique

le plafond de l'Opéra Garnier peint par Chagall

Paris, Paris, lieu de culture si loin de notre Poitou d'adoption... Hier,  Xavier et Emma ont visité l'Opéra Garnier tandis que Charlotte et moi sommes allés au salon de l'Education, à la pêche aux infos.
Comme les touristes que nous sommes,  nous avons flâné devant les grands magasins au milieu des Japonais excentriques. 
Charlotte a finalement bien résumé l'affaire:  on s'est senti encore plus étrangers à Paris qu'à New York cet été.  

Nous qui avons été parisiens, il n'y avait plus aucun sentiment d'appartenance.  Ce qui permet aussi d'apprécier tout autant la capitale. 

Mais voilà où je voulais en venir: Cette semaine, à l'occasion d'une animation pédagogique de haute volée au fin fond du département, j'ai appris un nouveau mot.  Au milieu du powerpoint destiné à nous vanter les bienfaits du LPC (comprendre, le livret personnel de compétence), on nous avait glissé le mot PROPEDEUTIQUE.  Heureusement, quelqu'un de hardi et sans complexe a demandé ce que ça voulait dire:  qui prépare aux apprentissages.  Whaou, un nouveau mot, à 40 ans, je viens d'apprendre un nouveau mot. 
De retour à l'école, nous nous flattons d'avoir été enrichis, et, à l'approche du week end et de notre virée parisienne au salon de l'Education, je promets d'essayer de recaser le nouveau mot.

Paris, donc.  Au salon de l'Education, nous allons directement vers le secteur artistique, et discutons avec de jeunes élèves de différentes écoles d'art.  Stands colorés, lumières flashy, jeunes à l'image de leurs spécialité, rien qui détonne de ce que vit Charlotte dans sa section théâtre du lycée.  En voilà une, justement, chapeau noir et robe de sorcière, qui nous présente Prep'Art, une super prépa privée, qui dans son cursus, a un axe PROPEDEUTIQUE .  Quoi!  Je n'entends même plus la suite, ou plutôt,   je n'entends plus que ce mot "PROPEDEUTIQUE" qu'elle recase une deuxième fois!   Quel affront!
Il ne m'aura fallu qu'une journée,pour que je me rende compte du décalage entre ma vie d'aujourd'hui et celle d'il y 6 ans.  Ca m'a fait drôle, mais c'était plaisant en même temps de se sentir "d'ailleurs".

Contents aussi de rentrer chez soi le soir, au fin fond de notre campagne.   Et de crâner demain à l'école en racontant nos aventures.








dimanche 20 novembre 2011

bon vent Hyppolite!

L'armada de montgolfières!

en avant pour regagner la lune..et la classe!



Nous disons "au revoir" et "bon voyage" à Hyppolite Podilarius que nous laissons à regrets, regagner la lune dans son ballon voyageur.  Mes élèves n'ont pas dit leur dernier mot:  ils ont des questions à poser et un avis à donner.  L'auteur du livre (la très gentille et talentueuse Maria Jalibert qui a cité ce blog sur le sien!) ferait bien de surveiller sa boîte aux lettres!

Cependant,  nos carnets de voyages ne sont pas encore terminés et les prochaines pages arrivent.  Quelques petites finitions s'imposent, et une séance d'arts plastiques par semaine , ce n'est pas toujours suffisant.  Alors, chuuut, on en glisse un peu à tous les moments libres, à l'aide personnalisée, en fin de journée et même pendant les récrés...

Etrange comment on prépare nos semaines, nous, les enseignants.  Nous en discutions l'autre jour, avec mes collègues.  Pour eux, les arts plastiques, c'est la matière sacrifiée, celle qu'on ne fait pas faute de temps, celle pour laquelle on pioche une idée vite fait dans un classeur une heure avant.  Moi, je m'aperçoit que les arts plastiques c'est la première chose à laquelle je pense quand je prépare ma semaine. Puis la littérature, souvent liée aux arts.  En dernier....les maths, la géographie....Le sport...

Allons allons, préparons notre prochain voyage, celui d'Emile, qui part autour du monde.   

Et puis dites-donc, faudrait peut-être pas oublier que c'est bientôt Noël, et que moi, j'adooooooore Noël!



lundi 14 novembre 2011

Pinterest

Follow Me on PinterestJ'ai découvert un outil formidable pour les esprits encombrés comme le mien qui n'arrive plus à gérer ses listes et ses boites.  
Voilà des tableaux virtuels où je peux enfin accrocher tout ce qui passe sous mes yeux sur internet.  Je me sens toute revigorée par cette géniale invention.  Chaque image que j'y mets vous mènera directement à son site d'origine quand on clique dessus.  On peut dire qu'on aime et même le reprendre sur son propre "pinterest".  C'est une multitude de possibilités qui s'ouvre à nous!   
Il n'y a pas encore grand chose dessus, mais ça va vite se remplir.
Alors si vous le coeur vous en dit, follow me on Pinterest!

samedi 12 novembre 2011

Matéo Falcone par Emma

Emma (13 ans) a eu ce projet à réaliser en français: réaliser une couverture de livre pour la nouvelle de Prosper Mérimée "Matéo Falcone".  Chez nous, on ne fait pas les choses à la va-vite.  On réfléchit, on planifie, on expérimente et...ma foi, on prend du plaisir, beaucoup, et surtout dans ce genre de projet.
Voilà ce qui en est sorti, après une bonne semaine de discussion et d'idées.  Charlotte a aidé un peu pour le titre et le lettrage, et moi, un peu aussi pour l'idée de départ:  une carte de Corse ancienne, et une montre réalisée avec un de mes tampons d'école préféré.  Le reste....Emma a fait des merveilles.
Emma interprête Matéo Falcone et crée une couverture de livre.
10/10.