samedi 22 septembre 2012

mon fils, cet étranger

Ce blog est vraiment un fourre-tout, je sais.   Ça n'a ni queue ni tête, mais c'est ça que j'aime.

Martin a été malade hier, du genre malade à rester à la maison avec un Doliprane et à créer des vidéos dans la cuisine avec tout un matériel hétéroclite, une caméra, des cartons, du colorant alimentaire, un bac plein d'eau (essai avec plusieurs températures m'a-t-il dit) et une bonne dose d'imagination. 

Pour filmer la petite séquence du début, il a passé un long moment aux commandes de divers logiciels qui nous dépassent largement.  Même en regardant ce qui suit, le "making of", je n'arrive pas à suivre.  C'est simple, quand Martin parle et explique ce qu'il fait, j'ai l'impression qu'il parle arménien.
C'est que je suis si éloignée de son monde, je suis tellement rétro avec mes albums pour la jeunesse, mes passions d'écolière.  Son esprit est incroyablement technique, tout ce que je ne suis pas.  



Et dire que sa prof de français a expliqué à la réunion des 5ème qu'il va falloir lire 6 romans dont "Vendredi ou la vie sauvage" et des fabliaux du moyen âge...  

Enfin.  Il n'y a pas que des vidéos qui sont fabriquées chez nous ces temps-ci:  ce matin à Poitiers, Charlotte, Emma et moi avons acheté des livres très anciens dans une brocante.   Dans le but de les transformer.  A chacune son idée.

Le livre devient objet.  Et on aime bien ça nous.


1 commentaire:

Cat a dit…

Allez, je me lance... J'y verrais bien une variation autour de l'échographie prénatale! J'm'explique : la musique, avec ses vagues tranquilles, fait penser à la mer, mais aussi au côté protecteur et enveloppant de la mère, et aux battements tranquilles de son coeur. Les flux rouges sur l'écran de contrôle sont les battements de coeur du bébé... Voilà... bravo à Martin de m'avoir fait délirer sans rien boire ni fumer !