vendredi 21 mars 2008

S'il n'y en avait qu'un


Je me plonge dans la littérature de jeunesse comme dans un bain bouillonnant. Ca me détend et ça m'inspire. J'aime les histoires vraies, qui font réfléchir. Celle de Rubis, petite Chinoise qui va à l'école me touche particulièrement. On a tous nos livres préférés, ceux qu'on nous a lus quand on était petits. Rubis, je l'ai découverte adulte, et pour moi ça ne fait aucune différence avec un livre de grand.

Je pourrais parler des heures de "mes" livres: "Michka" dont je ne peux pas lire la fin sans pleurer, "les larmes de crocodile" qui est le premier livre que j' ai lu toute seule, "la vache orange" qu'on continue de lire le soir, "les contes n°3 de Ionesco" qui me terrorisaient, "les gourmandises de Charlotte" qui est devenu une légende car je n'ai pas vu ce livre depuis 30 ans.

Je vais bientôt lire "Bonne chance petite Rubis" avec ma classe et je suis impatiente. J'aimerais tant, dans ma grand naîveté de maîtresse de CE1 que cette histoire change certains enfants. Un élève m'a dit l'autre jour "qu'est-ce que tu me donnes pour me remercier?", et quand je lui ai demandé "de quoi je devrais te remercier?" il m'a répondu avec un grand sourire complice "bah, d'avoir bien travaillé aujourd'hui".

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