verdict (part 2)

Bon alors. Je me doutais un peu du résultat: c'était trop épais, j'aurais dû étaler ça dans un plat plus grand ce qui aurait fait des carrés de 2 centimètres de hauteur au lieu de 5. Le caramel aurait pu être plus corsé (donc plus cuit mais ça attachait au fond de la casserole). Ca s'est ramolli un peu trop vite à mon goût. Mais c'était quand même bon (un peu écoeurant).

Encore une fois, je ne m'avoue pas vaincue, mais quand même, ça va plus vite de l'acheter. Ca y est , c'est dit!

Ok, well, I sould call this the billionnaire shortbread, it was sooo thick. But yummy, really. I should have cooked the caramel longer to make it darker, and take a bigger pan so that the short bread is thinner. I'll have to try again, but I hate to tell you: it's easier to just buy it!

let's cook [part 1]: millionnaire shortbread (en français aussi)

I had to write this in english. Just because I love the name of that yummy dessert I made today for my neighbours who are coming for diner tonight. It's called "millionnaire shortbread" and I saw the recipe on TV about a week ago, as I was having breakfast in Diana's kitchen. Well, my sister Agnès introduced us to that millionnaire shortbread, except I don't know what it's called over here.

Anyway, I was watching that show and realized what it was: that wonderful caramel and chocolate stuff that we love at Christmas time, and really, throughout the year too.

The recipe seemed really easy, but it takes a long time to make because you have to wait between all the different steps. Right now, it's sitting on my kitchen counter, and I don't know if it's any good... (It can't be bad, knowing all the wonderful things that I put in it)

We'll see and I'll tell you if it's worth making again, or just keeping buying it from the store...

Bon, j'ai commencé en anglais, mais c'est parce que la recette est en anglais et les mots venaient tout seuls. Et aussi parce que j'adore le nom de ce délicieux dessert en anglais "millionnaire shortbread". Ca a l'air riche et ambitieux. J'ai donc tenté ma chance pour faire le dessert de ce soir (mes voisins viennent diner). J'ai vu vu cette recette à la télé un matin, à Wilton, en prenant mon petit dej, il y avait cette fille qui faisait ça et j'ai réalisé soudain que ce n'était rien d'autre que ce qu'Agnès nous a fait gouter un Noël chez elle et qu'on continue d'acheter toute l'année: ces carrés au caramel et au chocolat (mama mia, rien que de l'écrire, j'en ai l'eau à la bouche). Je ne sais pas comment ça s'appelle chez nous.

La recette avait l'air facile, un peu longue parce qu'il faut attendre entre chaque étape que ça refroidisse. Je vous dirai si c'est aussi bon que ça en a l'air et si ça vaut le coup de le faire soi-même ou si c'est plus simple de l'acheter. Verdict ce soir, photos à l'appui.

Pâques dégoulinant

Pour Pâques, j'ai tenté une nouvelle recette. Ou plutôt, j'ai ressorti une vieille recette. Les muffins sont faits avec la recette du "Cake bible" que Diana et John m'ont offert il y a 20 ans. C'est un livre de patisserie pour les pros, où tout est mesuré au gramme près, au degré près de température, le nombre de coups de fouet est indiqué etc etc. Même les oeufs sont pesés. Ils mettent la pression, analysant la chimie du truc. J'ai donc refait une des 3 recettes que je maîtrise dans ce livre, j'adore le nom "all-american chocolate butter cake", sounds good?

Quant au glaçage, j'ai suivi la fameuse recette de Maryse sur son blog. Ca avait l'air facile et tout, et les photos sont allèchantes, et ben mazette, le résultat de ce côté là de l'atlantique est une belle catastrophe. J'ai tout fait comme elle dit, j'ai filtré, j'ai fouetté, j'ai réfrigéré, et le glaçage ressemble à une béchamel molasse qui dégouline. I'm so frustrated.

On a collé des chocolats dessus et on a eu bien du mal à les faire tenir (le ciment était un peu mou).

Je ne m'avoue pas vaincue. L'utilisation de la douille à chantilly était très satisfaisante, et rien que pour ça, je réessaierai.

sticky buns

Martin et moi avons réalisé ces escargots à la cannelle. C'était notre petit projet de l'après-midi. J'ai mis de la farine complète et j'ai utilisé la machine à pain pour le pétrissage (je ne supporte pas de triturer de la pâte à pain ou à tarte). Le résultat est pas mal, surtout tout chauds sortis du four. Je pense qu'on pourrait mettre du chocolat à la place de la cannelle (ici, on est dingue de cannelle, enfin, pas Xavier, ni Charlotte qui ne carburent qu'au chocolat).

Le plat sous le gâteau, ça a été mon obsession des six derniers mois. Je rêvais litteralement de ce truc pour présenter les gâteaux, un "cake stand" en anglais. Je n'en trouvais nulle part. Jusqu'à ce que le supermarché du coin en ait, en solde en plus! C'est beau comme ça non?

J'ai ressorti ma machine à coudre, il fait beau aujourd'hui, ça me donne des envies de création. Je me ferais bien une petite souris!

Je cherche vraiment les problèmes...

J'avais prévenu tout le monde ici: oui je vais essayer cette recette, coûte que coûte. En plus les ingrédients viennent en partie du jardin (non, je ne fais pas ma farine, et je n'élève pas de poule), je pensais donc qu'il y aurait un minimum de bonne volonté pour y goûter.

L'aspect est un peu spécial, on dirait que la pâte a voulu se sauver du four et s'est retrouvée figée dans sa fuite.

Cette recette vient du magazine américain "familyfun" auquel je suis abonnée depuis plus de 10 ans. Ce sont des muffins aux épices (gingembre et cannelle) et aux courgettes (celles du jardin). C'est le mot "courgette" qui coince c'est ça?

Allons allons, l'automne dernier, tous ont adoré mon cake aux carottes, alors qu'il a été accueilli par des grimaces de dégoût.

Les muffins trônent sur la table, personne n'y a encore goûté... Zut, je n'aurais pas dû dire qu'il y avait des courgettes dedans...Y a bien un peu de vert qui dépasse...

Mais qu'est-ce qui me pousse à faire des recettes comportant un si haut degré de risque? Oh je m'amuse je m'amuse!!! tellement plus qu'avec un gâteau au yaourt!

L'envers du décor

OHH! AH! Quelle merveille! Je vous entends d'ici vous exclamer devant tant de talent. C'est vrai, j'ai fait ça ce soir, après avoir vu une photo (sans recette) dans un magazine. Me voilà au travail: du pesto, de la ricotta, du basilic, des feuilles de brick et tatatata! au four.

Gentiment, ils ont bien voulu goûter. Charlotte a abandonné la première "les herbes, ça m'écoeure", Martin a dit "mouais c'est pas mal", après avoir demandé si le papier, on le mangeait, et Emma, qui a longtemps cherché le mot exact pour donner son avis m'a gratifiée d'un "c'est un peu "strange"". Heureusement que mon petit mari, toujours content de manger autre chose que des pâtes (quoique), a dit que c'était original.

Evidemment, "original" ne signifie pas grandiose ni digne d'être servi lors d'un dîner de gala.

Mais moi j'ai trouvé ça bon. OK, j'ai essayé quelque chose de nouveau, en plus c'était beau et j'aurais bien aimé que les commentaires de mes loulous collent avec la superbe photo. Mais c'est ça aussi l'envers du décor: derrière les belles photos, y a aussi des trucs qui clochent. Pour tout dire, il reste trois parts de la merveille au pesto-ricotta et je crois que c'est moi qui les mangerai.

Demain, ce sera nouilles et ils auront tous des mines réjouies, mais je ne prendrai pas de photos.

premiers fruits rouges

Même s'il n'y a pas de quoi faire une tarte, nous nous régalerons de cette première cueillette pleine de promesses. L'an passé, il n'y avait presque rien eu, et chaque framboise était cueillie à peine mûre tellement c'était un évènement. Nous avons aussi planté des tomates, des courgettes et un poivron rouge. Tout ça dans notre potager médiéval. Oui oui promis, je vais faire une photo de ce potager mais aussi du four néolithique, créations extraordinaires et uniques de Xavier et des enfants.

nous revoilà

Internet a été en panne pendant deux semaines, et nous voilà en plein sevrage. Les enfants s'en sont accommodés, Martin fait de la cuisine à longueur de journée, et Charlotte a redécouvert les joies du travail scolaire. C'est bientôt la fin de l'année scolaire et nous avons tous hâte que ça s'arrête.

Maman et moi avons refait un sac le week end dernier, en deux temps trois mouvements, il est vraiment chou!

Lily a dévoré deux grenouilles, la mare est en deuil. Martin a offert une larve de dytique à mon collègue Alain, je vais voir si on ne peut pas obtenir une grenouille.

Je vais en sortie lundi avec mes élèves, ça nous fera tous du bien, nous allons au zoo. Ils sont énervés et peu travailleurs. Quoique.... Notre discussion autour des spermatozoides et des ovules cet après-midi les a subjugués. Pas un bruit, pas un commentaire, juste de grands yeux et des cervelles qui bouillonnent. Maîtresse, et nous? C'est comme ça qu'on a été faits aussi?

gâteau de Mars (en avril)

J'avais annoncé des recettes sur ce blog, je vais donc tenir ma promesse. Pour le moment, la promesse est encore dans le frigo, car elle doit durcir, sans cuire. Il s'agit du "gâteau Mars" que Charlotte a goûté chez une copine. Le recette a été "filmée", pour tout bien comprendre. Et surtout comprendre que c'est d'une facilité qui n'a d'égal que le nombre de calories contenues dans ledit gâteau.
Pour faire ce gâteau: 5 Mars, 100 gr de beurre et des Rice Crispies (quantité indéterminée)
On fait fondre les Mars en morceaux avec le beurre et on rajoute les Rice Crispies. On met dans un moule et hop au frigo!
Nous partons en Bretagne (Morgat) ce week end, ça vous laisse le temps d'essayer la recette et de la digérer!

nostalgie nostalgie

Il y avait chez mamie Wallace, la maman de Diana, à Boston, une collection de paquets de gâteaux de cette marque-là, Pepperidge farm (fabriqués à Norwalk, Connecticut), et ils étaient tous alignés sur une étagère, dans sa cuisine, des petits paquets blancs, carrés. Je ne me souviens pas de grand chose d'autre de cette cuisine et encore moins du reste de la maison. Quand on venait la voir, elle me faisait du café, rien que pour moi, parce que Diana n'en boit pas.

Aujourd'hui en faisant mes courses, je suis tombée sur ces cookies et j'ai eu comme un voile qui m'est descendu devant les yeux, où est apparu, comme par magie, l'étagère de la cuisine de Mamie Wallace. J'étais bien contente de trouver ces cookies,et je ne pouvais rien faire d'autre que de les acheter mais d'une certaine manière, ça a tout gâché. Si on trouve ces produits chez nous maintenant, je n'éprouverai plus la même joie de les retrouver là-bas. Heureusement qu'on ne trouve pas encore de Bagels (à part chez Picard mais c'est moyen, évidemment), parce que ça fait partie de mes grandes joies gustatives, de celles que j'associe avec tout le bonheur de partir!