Ces vacances scolaires marquent un vrai tournant dans mon année. Et même plus. J'ai laissé ma classe en chantier avant ces 2 semaines et me voilà en pleine réflexion sur ce que je veux vraiment.
D'abord, je ne veux pas arrêter ce projet Biscotte, mais là c'est pathologique. Biscotte, c'est plus qu'une stupide souris voyageuse. En lisant et en écrivant ses aventures, les enfants se sont bien amusés, mais moi c'est plus profond que ça. Dans chaque photo, dans chaque épisode, dans chaque page de ce grand livre que nous faisons, moi je cherche des résonances. Des trucs qui me raccrochent à ce que j'aime.
Et puis chaque fois que je m'apprête à fermer mon ordi, cette photo, là, qui est mon écran d'accueil me saute à la face comme pour me retenir.
Pendant ces vacances, j'ai aussi décidé de reprendre à plein temps. Je ne suis pas certaine de savoir la vraie raison de cette décision. Il est temps de reprendre en main ma maigre carrière, d'arrêter les échappatoires qui ne me mènent nulle part. Je m'ennuie beaucoup dans ma vie à la maison, alors... voilà l'école à ma rescousse.
Ce que je veux? Je veux partir. C'est dit. Je veux donner à ma vie d'instit une autre dimension, un nouvel élan, je veux aller voir ailleurs comment on vit, je veux sortir de ma zone de confort.
En réalité, et à force d'y réfléchir, je sais ce qui m'arrive: je veux revivre ce que j'ai connu à 18 ans quand je suis partie aux Etats-Unis, rencontrer des gens, m'ouvrir l'esprit, mais avec le recul et la grande sagesse de mes 44 ans, je me dis que peut-être je peux aussi apporter quelque chose. Mais ces 26 dernières années m'ont aussi apporté 3 enfants et un mari et je ne peux pas partir.
Voilà ce qui me préoccupe en ce moment. Avec un peu de chance, quand j'aurai repris le chemin de l'école lundi, je n'y penserai plus, je serai happée par le quotidien.
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jeudi 5 mars 2015
mercredi 10 septembre 2014
comment tout a commencé
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Chez Scholastic, sur Broadway (image issue de scholastic.com) |
Peu importe, moi j'y allais avec ma liste, pour améliorer ma pratique en mathématiques. C'est mon projet de l'année, je vous l'ai déjà dit. D'ailleurs vous vous dites sans doute que j'ai oublié de vous écrire le billet concernant les maths promis ici. Non non, je réfléchis beaucoup, j'ai des livres de maths sur ma table de chevet. Ca prend forme.
Retour à Scholastic, où je tombe pile poil sur la semaine des enseignants (franchement à qui d'autre pourraient-ils consacrer une semaine? Aux bijoutiers? aux toiletteurs pour chiens? Honestly...).
En plus des 50 % de réduc obtenus avec mon "pass'education" qui prouve que je suis une maitresse, on m'envoie à l'étage recevoir mon cadeau: un magnifique sac rayé rouge et blanc rempli de trucs dont un livre.
C'est de ce livre dont je vais vous parler. J'ai failli le laisser dans un coin, ça ne me disait trop rien. Ce que c'est? Un recueil de premières expériences de lecteur d'une centaine de personnalités, auteurs, pédagogues, illustrateurs, ils racontent en une petite page comment tout a commencé pour eux. Le premier contact avec les livres, le premier coup de coeur littéraire.
Vous savez ce qui revient souvent? Le manque. Le livre est venu combler un manque. Un papa absent, une vie trop rude. L'exclusion, la solitude, le manque d'appartenance. Le livre est devenu un refuge. Et la deuxième chose, c'est la transmission. Lire avec l'autre, la grand-mère, le frère, le temps de lecture est toujours associé à la présence de l'adulte qui lit, qui raconte, qui transmet. Le bonheur de ces moments restés gravés à jamais. Chacun raconte pourquoi et comment la lecture est devenue un pilier de leur vie d'adulte. Tous se souviennent de leur premier livre.
C'est en fait assez passionnant ce petit bouquin. Et ça interpelle sur les enfants d'aujourd'hui et les parents que nous sommes non?
Moi, mes premiers livres lus seule, c'était "Les larmes de crocodile" et "Chenillou et son violon". Je n'ai jamais retrouvé le premier, mais par contre, il y a 9 ans, dans mon école, je suis tombée sur le second, "Chenillou et son violon" et j'en ai eu les larmes aux yeux.
Qui se rappelle de son premier livre? Dites-moi!
lundi 21 juillet 2014
Music wand
C'est l'heure de sortir un peu de la classe, enfin, pas tout à fait.
Aujourd'hui, je vous raconte ma dernière trouvaille (je n'ai rien inventé) pour introduire en classe un signal de transition. Cette année, j'avais fait un bidule tressé avec des grelots que j'agitais pour rappeler tout le monde au coin regroupement. J'ai cherché quelque chose de plus original et j'ai vu sur plusieurs blogs que des enseignants utilisaient la "Music wand", la baguette musicale.
Ni une ni deux, j'en veux une. Ou deux. Ça ne coûte presque rien (sauf les frais d'envois, évidemment, exorbitants).
J'ai commandé celles qui ont des formes géométriques. J'en ai pris 2 différentes. C'est plutôt cool.
Mais comment ça marche? Et bien c'est comme un diapason. On la frappe légèrement sur le coin d'une table et elle émet un bruit cristallin.
Aujourd'hui, je vous raconte ma dernière trouvaille (je n'ai rien inventé) pour introduire en classe un signal de transition. Cette année, j'avais fait un bidule tressé avec des grelots que j'agitais pour rappeler tout le monde au coin regroupement. J'ai cherché quelque chose de plus original et j'ai vu sur plusieurs blogs que des enseignants utilisaient la "Music wand", la baguette musicale.
Ni une ni deux, j'en veux une. Ou deux. Ça ne coûte presque rien (sauf les frais d'envois, évidemment, exorbitants).
J'ai commandé celles qui ont des formes géométriques. J'en ai pris 2 différentes. C'est plutôt cool.
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photo issue du site www.MusicWands.com |
Ça a bien entendu interpelé la horde de musiciens de cette maison.
Je sens que cette baguette, en plus d'être musicale, va apporter un peu de magie, hé hé !
jeudi 10 juillet 2014
nous, les "map people"
A l'école, j'ai demandé qu'on me débarrasse un cagibi qui donne dans ma classe. C'était encombré jusqu'au plafond, il était temps de faire le vide. J'ai demandé des étagères pour y ranger toutes mes boites. Oh toutes les possibilités qui s'offrent à moi! Fini le bazar dans les coins, tout va être enfin à sa place. Je vais pouvoir me séparer d'un gros meuble dans la classe pour y installer des ateliers. Mais je divague je divague.
En vidant ce cagibi (car oui, en fait, c'est moi qui ait dû le vider...hum, faut se retrousser les manches parfois), j'ai trouvé une boite à cartes, collée contre le mur.
Je pense, honnêtement que cette boite n'a pas été ouverte depuis 30 ans, enfouie qu'elle était sous des monceaux de trucs.
Ce qu'il y avait dedans, c'était un trésor, enfin pour moi, et ceux de ma tribu, car nous sommes tous des "map people" ici.
Charlotte, intriguée par ma découverte, est venue avec moi ce matin et nous avons tout sorti dans ma classe. Nous avons passé un long moment à observer et à comparer notre monde, la perception qu'on en a , et ce que nous renvoient ces cartes immenses, qui est très différent (avec l'importance de certains pays, certaines villes, et surtout des noms et des frontières inconnus).
Ces cartes ne sont pas datées, mais le découpage et la dénomination de certains pays laissent imaginer l'ancienneté de ces cartes scolaires.
Certaines villes devaient avoir une immense souveraineté pour y être écrites en si gros (Bombay, New York) . Et que dire de l'Insulinde, qui apparait sous le nom "iles de la sonde" sur une autre carte?
Au delà du charme suranné de ces grands panneaux, nous restons fascinées par ce monde en perpétuel changement. En tant qu'enseignante, je suis frappée par ce qu'on cherchait à apprendre aux enfants de l'âge primaire. Certaines cartes détaillent les exportations, les productions, les trajets des marchandises (les "routes") .
Nous avons replacé le trésor dans sa boite, mais soyons sûrs qu'il aura l'occasion d'en ressortir.
J'ai bien trouvé une carte des Etats-Unis, et New York y est inscrit en gros.
En vidant ce cagibi (car oui, en fait, c'est moi qui ait dû le vider...hum, faut se retrousser les manches parfois), j'ai trouvé une boite à cartes, collée contre le mur.
Je pense, honnêtement que cette boite n'a pas été ouverte depuis 30 ans, enfouie qu'elle était sous des monceaux de trucs.
Ce qu'il y avait dedans, c'était un trésor, enfin pour moi, et ceux de ma tribu, car nous sommes tous des "map people" ici.
Charlotte, intriguée par ma découverte, est venue avec moi ce matin et nous avons tout sorti dans ma classe. Nous avons passé un long moment à observer et à comparer notre monde, la perception qu'on en a , et ce que nous renvoient ces cartes immenses, qui est très différent (avec l'importance de certains pays, certaines villes, et surtout des noms et des frontières inconnus).
L'Asie, quand l'Iran s'appelait la Perse |
Ces cartes ne sont pas datées, mais le découpage et la dénomination de certains pays laissent imaginer l'ancienneté de ces cartes scolaires.
Certaines villes devaient avoir une immense souveraineté pour y être écrites en si gros (Bombay, New York) . Et que dire de l'Insulinde, qui apparait sous le nom "iles de la sonde" sur une autre carte?
un planisphère de la communauté francophone |
Nous avons replacé le trésor dans sa boite, mais soyons sûrs qu'il aura l'occasion d'en ressortir.
J'ai bien trouvé une carte des Etats-Unis, et New York y est inscrit en gros.
Remarquez la position de la France en haut à gauche |
Celle-ci sera sûrement utile cette année #biscottemulotte |
Charlotte, fascinée |
lundi 14 novembre 2011

Voilà des tableaux virtuels où je peux enfin accrocher tout ce qui passe sous mes yeux sur internet. Je me sens toute revigorée par cette géniale invention. Chaque image que j'y mets vous mènera directement à son site d'origine quand on clique dessus. On peut dire qu'on aime et même le reprendre sur son propre "pinterest". C'est une multitude de possibilités qui s'ouvre à nous!
Il n'y a pas encore grand chose dessus, mais ça va vite se remplir.
Alors si vous le coeur vous en dit, follow me on Pinterest!
mercredi 26 octobre 2011
Ainsi va la vie!
Un jour dans l'avion, il y a très longtemps, ça devait être dans mes premiers voyages aux Etats-Unis, il y avait à côté de moi une dame âgée qui avait un carnet de dessins. Moi, j'avais dans ma trousse d'école un pinceau en poils de martre très doux. On a discuté un long moment. Dans son carnet de dessins, un carnet de voyage assurément, elle avait croqué des toits parisiens et prix des tas de notes. Moi j'aimais bien dessiner et j'ai retenu ce qu'elle m'a dit. Pour apprendre à dessiner, il faut dessiner tous les jours.
Cet été là, j'ai fait un stage d'arts plastiques à la Silvermine School of arts à New Canaan. J'ai adoré ça évidemment. Cet été là à Darien, j'ai beaucoup dessiné, plein de trucs, des fenêtres, des maisons, des natures mortes, de la vaisselle, j'ai essayé quoi. Ça aurait pu être un tremplin. Il suffisait de continuer sur ma lancée.
Et ainsi va la vie, non, à mon retour, je n'ai pas dessiné tous les jours comme la dame me l'avait dit. Je suis allée en fac de linguistique, je suis devenue prof de français langue étrangère, puis prof des écoles, je me suis mariée et ai eu 3 enfants.
Bah, c'est pas si mal quand même.
Et puis de temps en temps, je m'amuse bien avec mes petits dessins.
dimanche 16 octobre 2011
Meet Bridget
Elle nous entend arriver de loin, et elle galope galope vers nous en chevrotant. Tiens, on dirait la chèvre de Mr Seguin.
Je sais pas. C'est un moment que j'aime bien, voir cette petite chèvre courir vers nous.
Don't you love Bridget? I think she's hysterical. Have a great week end everyone!
samedi 30 avril 2011
plein les yeux (et la tête)


Nous revenons du salon "pour l'amour du fil" qui se tenait à Nantes. Nos têtes (enfin ma tête surtout, et celle d'Emma beaucoup aussi) reviennent bien remplies de belles choses et d'inspiration.
Au détour d'une allée, je suis tombée sur les oiseaux d'Abigail Brown, que je suis depuis longtemps. Mais c'était la première fois que je voyais ses oeuvres en vrai, et ça fait toujours quelque chose. Dommage que l'artiste n'ait pas été là, à moins que la jeune fille présente n'ait été Abigail Brown, mais je n'ai pas osé demander... Vous connaissez ma passion pour les oiseaux, et bien, la voilà ravivée.
D'autre part, j'ai acheté un merveilleux livre, de Lynne Perrella, qui est une artiste mixed-media, qui met enfin des mots (en anglais) sur des images et des idées que je n'arrive pas toujours à exprimer. Je suis restée assise un moment au rayon livre du salon car j'avais envie de tout acheter et il fallait choisir...Je pense que j'ai fait le bon choix...quoiqu'en allant sur internet, j'en ai vu tout un tas d'autres...
Les vacances se terminent, en route pour le dernier trimestre!
samedi 26 mars 2011
Mon empire pour ce livre!!


Quand on était petits, chez notre Mamie Daire, il y avait ce livre qu'on adorait. C'est l'histoire d'une petite fille capricieuse et gourmande qui dévore des sucreries et rapetisse , car telle est sa punition. Elle est si minuscule qu’elle dort dans une boite d’allumettes et devient la servante d’un rat. En voulant retrouver sa taille elle grossit, grossit…
Ce qui était fascinant dans ce livre, c'était la représentation du sucre. Rose, cassant comme un oeuf, je me souviens que je rêvais d'y goûter. Cette histoire était très morale, mais moi, ma mémoire n'a rien gardé de cette morale tant j'étais obnubilée par tout ce sucre rose dont Charlotte se délecte à longueur de pages...
Je donnerai n'importe quoi pour retrouver ce livre.
vendredi 16 avril 2010
caprice nécessaire


OK folks, I really need that beautiful thing.
Ceux qui sont venus chez nous savent que je suis envahie de petits papiers, post-its, dessins, échantillons, et que tout cela s'emmêle et s'empile sur mon bureau. Mes idées viennent, sont immédiatement écrites...et se perdent. Les recettes de cuisine cotoient les idées pour la classe et je finis par ne rien retrouver du tout.
Je suis vraiment très désorganisée, je le sais et je
lutte.
Le mieux que j'ai trouvé, c'est mon mur. J'y épingle des trucs et des machins.
Mais là, j'ai trouvé ce caroussel (c'est comme ça que ça s'appelle) de chez 7gypsies et c'est vraiment ça que j'aimerais. Mmmm Noël est un peu loin. Et on plus je voudrais bien des intercalaires et tout ce qui va avec. Tant qu'à faire dans le caprice, allons-y.
J'en profite pour vous inciter à visiter le site fabuleux de la marque 7gypsies qui m'inspire beaucoup.
Nous retournons à l'école lundi. J'ai pas mal cogité pendant ces vacances, glané des idées, mis en pratique mon jardinage à la maison, trouvé des idées pour la fête des mères et des pères... Bien sûr, tout ça est écrit pour ne pas l'oublier. Mais faudrait pas que je le perde.
As I said, I really need that.
lundi 12 avril 2010
une nouvelle obsession


Celle-là, je l'ai derrière la tête depuis un paquet d'années. A l'école, j'avais déjà récupéré tous les vieux tampons encreurs d'animaux, de fleurs, d'horloges sans aiguille, de fruits, de véhicules, tout ce qui me rappelait mon enfance à l'école et qui était abandonné dans un carton. C'est magnifique et émouvant à la fois. Mais bon, ce n'est qu'une partie de mon obsession. Vous savez combien j'aime l'encre. Il va falloir maintenant que j'aille plus loin. En fouillant un peu sur internet, j'ai trouvé ce que je cherchais: le travail de l'imprimerie graphique, plastique avec les enfants. J'en ai trouvé des exemples là et là. C'est en anglais, et mince alors, voilà que je n'arrive pas à trouver le mot français pour "printing" , sachant que "imprimer" ne me convient pas (c'est pourtant exactement ce que c'est).
Je suis toujours ébahie devant le travail de l'imprimeur "à l'ancienne", le côté rétro, les couleurs primaires, le papier à grain.
Me voilà inspirée pour quelques temps. Que dire de ces baleines de chez Enormous Champion à Brooklyn ou de ce mot "happiness" de chez Louella press?
Ouh la la, j'en perds la tête!!!
dimanche 11 octobre 2009
c'est décidé
Cette année, j'ai décidé d'aimer l'hiver. J'ai réalisé, en discutant autour de moi, que certaines personnes aimaient l'hiver. Je ne l'avais jamais entendu avant. Ou plutôt, mes oreilles n'étaient pas disponibles pour entendre ces choses-là. L'hiver est une saison qu'il faut détester, un point c'est tout.
Forcément, quand on a éduqué son esprit et sa personne à cette idée, difficile de voir autrement. Je me rends compte en écrivant ces lignes que j'ai bien dû malgré moi formaté mes enfants au dégoût de l'hiver.
Aucune garantie du résultat: ce n'est pas parce qu'on décide d'aimer un truc que ça marche.
Mais je vais me tourner résolument (en me forçant un peu je dois dire) vers les choses positives de cette saison. En cherchant bien, il doit bien y en avoir. Noël. La neige (image d'Epinal qui relève du fantasme dans le Poitou). La couverture chauffante. Les bottes. Le feu. Plus de temps à bricoler.
Voilà, c'est décidé. Et puis d'abord, on n'y est pas encore. C'est l'automne et ça j'aime.
samedi 6 juin 2009
inspirations




Quand on a acheté la maison, tout y était bleu, de la cuisine au salon, la salle de bain, les volets, tout. Petit à petit, nous avons tout refait, sauf les salles de bain (2 bleus différents),il y a un peu de vert (cuisine, chambre des filles) notre chambre est lavande et raisin et blanc, le salon est ardoise.
Nous voilà maintenant face à une nouvelle question de couleur: notre bureau. Il était bleu et blanc (what else?), papier peint décollé, délavé avec une frise d'un autre âge (vous avez remarqué comme les frises sont complètement démodées?). Emmaüs va adoré les rideaux (bleus) que je vais bientôt lui apporter...
Et maintenant?
Je sais, vous allez suggérer jaune, orange, taupe, chocolat et toutes les autres couleurs absentes de chez nous.
J'ai beau tout retourner dans ma tête, je ne suis attirée que par une couleur: bleu.
Un beau bleu lagon, turquoise, aqua, tout ce que vous voulez. D'autres l'ont utilisé et chaque fois, j'ai adoré, même si j'admets que la nuance doit être choisie avec soin. A vous de juger!
mardi 24 juin 2008
tout est à moi, enfin...à toi

Avez-vous remarqué, depuis quelques temps déjà, cette figure de style envahissante qu'on retrouve sur tous les catalogues et publicités:" Ma barre de céréale", "MA trousse de beauté", "Mon catalogue cadeaux", "MON petit sac de plage"," Ah! vive l'été grâce à MON paréo offert" et bla bla bla. Parfois c'est même en anglais "MY mini market".
Il a dû être prouvé qu'en mettant cet article possessif à toutes les sauces, le consommateur se sent im-pli-qué dans son achat. Moi je ne m'y retrouve plus:
Si c'est écrit "MON secret de beauté" sur un truc, c'est que c'est pas le mien, c'est celui qui dit qui y est, donc j'achète pas, je ne suis pas du genre à voler quelque chose qui n'est pas à moi quand même! Sans compter que l'objet ne devient mien que si je l'ai acheté, donc l'article possessif n'a pas le même propriétaire si on peut dire.
Ce matin en allant à l'école, j'ai vu qu'ils avaient relooké la station-service de l'Intermarché. Il y a eu un coup de peinture (moche, orange et vert), et bien entendu, la fameuse figure de style en lettres blanches: "MA station essence discount".
Maintenant, ça me revient. Autrefois, on nous impliquait différemment, on trouvait plutôt "VOTRE supermarché", "VOTRE facture", là au moins on savait à qui ça s'adressait!!!
Quand j'étais en fac, en linguistique, on passait de longs moments à décortiquer ces faits de langue qu'on appelait "squib".
Oh les mots, les mots, source inépuisable de création aussi!
samedi 21 juin 2008
couche-tôt (deuxième minute thérapeutique)
Je les envie, tous ceux qui, en n'éteignant la lumière qu'après 23 heures ont le sentiment d'avoir rempli cette soirée de choses palpitantes, ceux qui me racontent, le lendemain à l'école tout ce qu'ils ont fait après le diner, moi qui mens souvent sur l'heure de mon coucher pour ne pas être la risée de tous. Se coucher tard, c'est prouver au monde entier qu'on est important, qu'on a des trucs à faire qui nous occupent. Se coucher tôt, c'est honteux, notre vie est vide, nos centres d'intérêt creux, c'est triste, c'est nul, c'est les mémés qui se couchent tôt, c'est les gens qui dépriment, ceux qu'on invite pas, voilà tout ce qu'on lit dans le regard des gens à qui on dit qu'on s'est couché tôt la veille. Je pensais qu'en grandissant, j'arriverais à regarder un film jusqu'au bout. Et puis j'ai arrêté d'y croire, parce qu'a 37 ans, ça n'a pas changé. Le seule différence c'est que maintenant je ne regarde même pas le début. Je fuis je fuis, sans rien dire, ni bonsoir ni bonne nuit (ce qui serait un signe d'abandon, de capitulation face au grand méchant soir qui s'annonce).
Ma seule gloire dans tout cela est de dévorer des livres par volumes et de trouver dans les mots l'apaisement dont j'ai besoin. C'est comme une seconde vie qui commence, le soir, une vie où je ne suis pas fatiguée, où je pars encore une fois, oui, comme en allant dans ma lingerie.
Je suis toujours à la recherche d'un autre moi et j'y arrive plutôt bien. Un genre de schizophrénie finalement!
Ce soir, ils sont tous à Poitiers, pour la fête de la musique. Evidemment que je n'allais pas y aller. Vite, vite, il est temps d'aller se coucher et de fermer la porte sur cette journée.
samedi 14 juin 2008
bird obsession
Voyons voyons...quelle peut-être la raison d'une telle obsession pour les oiseaux? Je ne sais pas mais c'est tenace. La semaine dernière nous sommes allés au bois de St-Pierre où il y a un petit zoo et j'ai été sbjuguée par une chouette harfang des neiges et des hiboux grands ducs. Fascinée. C'est une coincidence si je me suis lancée dans ces deux petits projets orientés LPO.
Les petites chouettes viennent du magnifique site Moonstitches qui m'inspire beaucoup, et les deux oiseaux viennent du site spoolsewing, la petite huppe est une invention pour cacher un petit trou.
Petits projets grandes satisfactions!
jeudi 22 mai 2008
soupir d'admiration

J'ai découvert une nouvelle source d'inspiration. Je l'ai ajoutée dans mes favoris. Je suis béate d'admiration. Non seulement j'adore les tissus créés par cette designer Anna Maria Horner, mais en plus sa biographie me laisse baba.
Allez donc visiter ce blog coloré (en anglais). Je me suis lancée dans le projet présenté avec la silhouette de l'oiseau. Photo à venir...
Non seulement Anna Maria Horner est incroyablement douée dans de nombreux domaines, court les salons et les expos, mais en plus elle a cinq enfants. Comment peut-on ne pas être admirative quand on pense que moi, avec trois enfants, je mets des mois à finir un projet et je ne couds que des bonhommes carrés...désespérant.
vendredi 2 mai 2008
programme d'échange inter-mare
jeudi 21 février 2008
la minute thérapeutique

Ca m'a encore pris tout à l'heure en passant devant l'aéroport de Vouneuil. Je lutte tous les ans pour ne pas penser à m'envoler pour les Etats-Unis. C'est toujours l'hiver que j'en ai le plus envie. Un genre de Pavlov qui se déclenche avec la grisaille et le froid. Ca va un peu mieux normalement quand le printemps arrive, surtout quand j'ai un billet en poche (hé hé hé). Cette année j'ai décidé de trouver 10 bonnes (jamais assez bonnes à mes yeux) raisons de ne pas partir. Voilà qui ferait plaisir à mon Xavier qui me les imprimerait en grand au dessus de notre lit.
1-J'y suis déjà allée l'été dernier.
2-Et en 2004.
3-Et en 2002.
4-Je ne peux pas encore laisser tout le monde ici.
5-On part en Corse cette année, c'est pas beautiful, ça?
6-Tu exagères, ça coûte cher quand même.
7-Qui va s'occuper des enfants? (un peu pareil que la raison 4)
Là je m'essouffle un peu, je n'ai pas d'autre raison à part peut-être:
8-Je suis égoïste
9-je suis capricieuse
10-Je n'ai qu'à reprendre à plein temps et faire les études et les cantines et le centre de loisir et gagner au loto.
Demain, ce sera 25 bonnes raisons de partir.
samedi 9 février 2008
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