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mercredi 10 août 2016

Sans texte

Voilà un billet consacré aux albums sans texte.  Moi je n'aimais pas ça du tout quand j'étais petite ces livres d'images sans texte.  J'adorais avoir plein de choses à lire, pas forcément de manière linéaire.  On avait à la maison des livres d'Alain Grée, toute une collection, et il y avait plein de trucs à lire.  C'était très technique.  
Mais je m'égare.  N'oublions pas que je vous fais une série sur les livres pour la jeunesse. De ceux qu'on peut lire aujourd'hui.  Et si je vous  parle de ces albums sans texte, c'est parce que les élèves de ma classe me les ont fait aimer.  On pourrait penser que ce sont les petits lecteurs ou les non-lecteurs qui lisent ces merveilles. Que nenni mes amis, c'est tout le contraire.
Les livres sans texte sont de puissantes machines à imaginaire que mes meilleurs élèves s'arrachent.  Et le premier sur le podium est un livre que j'ai acheté à ma bibliothèque municipale qui l'avait mis au rebut.  AU REBUT, QUOI ?  Et auquel j'ai redonné une deuxième vie magnifique.  Evidemment, ce livre-là, je ne leur ai jamais lu.  Ce serait gâcher la fête.  

C'est de "Petites météorologies" dont je veux vous parler, d'Anne Herbauts  (ancienne élève de l'Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles, là où étudie ma Charlotte).  Ce livre est magique.  Derrière chaque fenêtre il y a une nouvelle histoire, toute minuscule.  C'est une découverte à chaque volet.  Car c'est un livre animé, et ça le rend encore plus mystérieux.  On ne se lasse pas de le lire et le relire.



Dans un autre genre mais tout aussi mystérieux, j'ai retrouvé hier un livre très épuré mais fascinant, sans texte naturellement.  Il s'agit de "Loup y es-tu?" de Mitsumata Anno, qui a dissimulé dans ces dessins à la plume tout un tas d'animaux.  (Et même une tête de mort).


Bien sûr, y trouveras-tu un loup?  Grande question à laquelle mes élèves répondront.  

Dans un style plus narratif, j'ai travaillé une année sur une magnifique histoire d'ours, sans parole, mais qui se lit comme un dessin animé.  Il s'agit de "Youri l'ourson des neiges" de C. Dubois.  On y suit un ourson polaire dont la maman a été tuée par les hommes qui est recueilli par un petit eskimo.  C'est une lecture linéaire, qui est bien loin de la magie des autres.  Et un peu cousu de fil blanc.


Mais dites-donc, nous voilà en août.  C'est qu'on se rapproche à grand pas de la rentrée.   Mais moi cette année je n'y suis pas du tout, mais alors PAS du tout.

mardi 26 juillet 2016

Carson Ellis : Chez nous

Aujourd'hui, je vais vous parler de "Chez nous" de Carson Ellis, que Charlotte m'a offert à Noël.  C'est marrant de se voir offrir un album à Noël par sa propre fille.  Il est arrivé bien des fois que ce soit le contraire. C'est pour moi un signe fort qu'elle me connait bien.  Et que c'est elle qui brille au-dessus de moi.  Mais on n'a aucun doute là-dessus.

Ce magnifique livre nous emmène dans les logis de tout un tas de personnages, un forgeron, un raton-laveur, une princesse slovaque, des sélénites, un dieu nordique, tous ont un chez-soi qui leur ressemble.  Il y a plein de choses à regarder car les dessins fourmillent de détails.  C'est tout ce que j'aime. A la fin, on arrive dans la maison de l'illustratrice elle-même?  Et ça se termine par une question "Et chez toi, c'est comment?"


La question du chez soi, du foyer, de la maison en général a toujours été pour moi un thème central, voir une obsession.  Voilà qui vient nourrir cette passion et donne mille idées non?

mercredi 13 juillet 2016

William Mc Bonne-Vue regarde un tigre

Cet été, j'ai décidé de vous faire partager mes découvertes ou mes vieilles amours en littérature de jeunesse. 
Pour le premier billet de cette série, j'ai choisi de vous présenter un livre unique et précieux car, comme certains d'entre vous le savent déjà, ce livre, c'est celui de Charlotte, ma fille, étudiante en illustration à l'Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles (ARBA). 
C'était très intéressant de discuter avec elle pour préparer cet article, de la genèse du projet jusqu'à son aboutissement, comment fabrique-t-on un album?


Q:  Comment t'est venue l'idée de ce livre?

Charlotte: Je voulais parler d'une rencontre entre des explorateurs et un animal sauvage.  Je n'avais pas prévu de tigre au début.  Et je voulais introduire un objet qui permettait d'avoir une certaine vision de la jungle. C'est pour ça qu'il y a une longue-vue.




Q:  Est-ce que tu avais écrit l'histoire avant de faire les dessins?

C: Non, j'écris en même temps que je dessine.  Avec des va-et-vient. Par exemple le texte de la première page a été écrit en dernier, pour reprendre l'allusion au théâtre de la dernière page où le personnage sort de scène.

Q:  Parle-moi des illustrations, comment fais-tu?


C: Jamais de crayon à papier, je peins directement à l'acrylique, en passant d'abord une couche de couleur sur toute la surface pour qu'il n'y ai jamais de blanc. Puis il y a parfois des couches de couleur qu'on ne voit pas mais qui apparaissent sous d'autres. L'avantage de la peinture c'est qu'on peut repasser sur ce qu'on a fait pour améliorer ou changer des détails. Puis il y a des collages et des parties au crayon.




Q:  quels autres projets as-tu ?


C: J'aimerais bien travailler sur les chevaux, ceux qui ont des motifs folkloriques comme sur les manèges, mais le plus difficile c'est de trouver une idée d'histoire!

J'ajoute que ce livre va participer à un concours en Corée.   Merci Charlotte d'avoir accepté de figurer sur ce blog!  


samedi 1 février 2014

Sophie Blackall




Comme je m'ennuie ferme aujourd'hui, je navigue à vue sur Pinterest.   Je tombe sur cette image que j'adore immédiatement.   Des baleines, de l'aquarelle, des dessins petits petits, l'accumulation  (procédé que j'aime tant).  Hop me voilà sur le site de Sophie Blackall cette illustratrice qui décidément me dit quelque chose.  Ce n'est qu'en consultant ses publications que je réalise que c'est tout simplement l'illustratrice de "Bonne chance petite Rubis", un de mes albums préférés.  Ce que j'aime sur son blog c'est qu'elle montre tout le processus de création, avec ses sources d'inspiration, et les différentes étapes de la réalisation.   J'aime bien ça.  

Janvier m'a rarement paru aussi long.  Ça n'en finissait pas.   Et nous voilà en février.   J'aime mieux ça.
Et qu'est-ce que je m'ennuie.

jeudi 26 juillet 2012

livres d'été

Pour agrémenter notre été, voici deux albums qui m'inspirent tout particulièrement.  Le premier, trouvé dans la librairie d'Harvard, s'appelle "Happy" et existe en français sous le nom "aujourd'hui je suis..."  (mais c'est tellement mieux en anglais, vous ne trouvez pas?).  Agnès et moi avons bien décortiqué le truc, il fallait nous voir dans le rayon jeunesse, à tout analyser :  craies grasse et sèche sur canson noir.  Magnifique, ça ressemble à la technique utilisée ici ou, mais sur papier noir.  Les expressions des poissons sont extras.
Et l'autre livre, ah l'autre livre, vous le connaissez sans doute. Pour moi, et pour Agnès aussi, ça évoque surtout le premier carnaval de nos enfants, Basile et Charlotte, bacheliers aujourd'hui, l'un en garde, l'autre en tulipe à l'âge de 3 ans, dans des costumes de papier, glacés dans ce défilé de mois de mars.  "Le petit roi des fleurs" est avant tout une merveille de couleurs, de graphisme et une patte reconnaissable entre mille, celle de Kveta Pacovska.  Ce livre est un cadeau d'Agnès et je l'adore.

Tout ça va si bien avec l'été vous ne trouvez pas?

jeudi 24 mai 2012

ces coquins d'artistes

Je dois dire qu'il y a à Poitiers une librairie dans laquelle je resterais des heures, et comme mon addiction est maintenant concurrencée par celles de Charlotte et Emma, il vaut mieux avoir du temps devant soi avant d'en passer le seuil. Prière aussi de laisser son porte-monnaie dans la voiture.
C'est "la belle aventure", côté livres pour la jeunesse.  C'est tout riquiqui là-dedans mais les rayonnages et les tables sont des mines de trésors.
Ca n'a pas raté.  Aujourd'hui en vadrouille à Poitiers avec mon meilleur ami qui est en vacances  (et qui, notez bien, fait TOUT à la maison, cuisine, courses, taxi, jardinage, oui surtout jardinage mais pas QUE), nous passons devant la merveilleuse vitrine de La belle Aventure, et on retombe sous le charme d'un livre que l'on avait repéré la semaine d'avant.
Et on l'a acheté. Forcément.
Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui avait amené un artiste à peindre son oeuvre?  Pourquoi Mona Lisa a-t-elle cette tête-là?  Pourquoi le personnage de Munch pousse-t-il son cri?
Aaaahh,  me voilà enfin soulagée, car maintenant je sais.

Curieux?  Délectez-vous de ce livre: "Les (vraies) histoires de l'art" de Sylvain Coissard et Alexis Lemoine.
Il n'y a rien à lire.  Mais les images parlent si bien d'elles-mêmes.  
Mon préféré?  La chambre de Van Gogh.  C'est tellement, comment dire, tellement...vécu.  Sacré Van Gogh.  Tu fus donc un ado comme un autre.

La chambre, Van Gogh 1889
Le desespéré, Gustave Courbet, 1841


jeudi 23 février 2012

Pochiko et Mina



Spéciale dédicace pour ma cousine Catherine, ma bibliothécaire préférée, qui m'avait envoyé "Le tour du monde d'Emile" (car introuvable) et m'a conseillé ce doux livre "La marche de Mina" de Yoko Ogawa.
La petite Mina, enfant asthmatique, se déplace sur le dos d'un hippopotame nain, Pochiko.  Et surtout, elle collectionne les boites d'allumettes sur lesquelles il y a des dessins publicitaires qui lui inspirent des histoires.  Ça me fait penser aux petites noix qu'Hyppolite Podilarius envoie à Céleste...  J'ai toujours aimé les trucs miniatures moi, chaque fois ça revient.
En attendant, voilà à quoi j'ai passé mon jeudi gris.
  
Ça doit être quand même pas mal d'aller à l'école à dos d'hippopotame nain et de collectionner les boites d'allumettes.



jeudi 19 janvier 2012

suivons ce gars-là



tiens?  une carte ressemblant à quelque chose fait chez nous...
La semaine dernière j'ai lu par hasard la version animée de "L'extraordinaire garçon qui dévorait des livres" d'Oliver Jeffers, et pour le coup c'était vraiment extraordinaire, tout le travail de lettrage, la variété des papiers uilisés pour faire les collages et bien sûr, le thème de l'histoire, j'étais sous le charme.
 Alors, vous me connaissez, me voilà en recherche pour tout savoir sur cet illustrateur Irlandais vivant à Brooklyn.
Moi aussi je veux manger des livres



Un autre de ses livres m'a particulièrement attirée, "The great paper caper"  (traduit par "le filou de la forêt", pas terrible comme traduction). 
 Des arbres disparaissent dans la forêt et une enquête commence.   

Il se pourrait bien que je m'attaque à ce livre pour le décortiquer en classe.  D'autant plus que la plupart du texte est à inventer.  
Puis en plus il y a une histoire d'avions en papier, ouh la, ça risque de voler dans la classe.

the song writing machine

The 4D glasses
Henry dévore les livres et devient de plus en plus intelligent

En attendant, à déguster sans modération, des images glanées sur le web des livres d'Oliver Jeffers, qui a d'ailleurs un site formidable. On y voit entre autre, des installations étranges comme cette machine à écrire des chansons.  Et puis je vois avec plaisir que ce monsieur aime les "art books" comme nous, alors là,  que dire de plus...doit être bien ce gars là.  Suivons-le

jeudi 6 octobre 2011

entre deux livres


Je viens de vivre deux expériences de lecture fascinantes.  Je ne me suis pas vraiment rendu compte à quel point j'étais embarquée tout entière dans ces livres jusqu'à ce qu'hier soir, ayant terminé "The help", je me suis mise à pleurer comme une idiote dans mon lit.  
Heureusement Xavier n'était pas là, il aurait pensé que j'étais vraiment nunuche à pleurnicher comme ça.   C'était incontrôlable, je sortais comme d'une torpeur et c'était alors un flot d'émotions qui jaillissait ainsi.   Inutile de préciser que j'ai adoré ces livres , mais je ne pleure pas à chaque fois que je finis un livre, dieu merci.  
L'autre livre qui m'a beaucoup marquée donc et que j'ai avalé en moins de deux, c'est "Cutting for stone", poignant à bien des égards, et qui évoque la puissance du lien fraternel entre autre.  Il m'aurait bien fait pleurer celui-là aussi, mais j'ai aussitôt enchaîné avec "The help" pour ne pas sentir le vide, comme hier soir.

Ca doit paraître étrange, mais, sans faire de la psychologie à tout prix, j'ai compris qu'en refermant "The help", je venais aussi de refermer la douce continuité de notre été, à Wilton, puisque j'ai acheté ces livres là-bas.  En les lisant, en anglais, je prolongeais encore ce voyage.  Il m'aurait suffi de remonter 10 pages en arrière, et hop, je repartais.  La lecture me fait vraiment cet effet-là.  
 Je déteste être "entre deux livres", je n'aime pas ce vide-là.

Et puis je suis un peu fatiguée, je dois l'avouer, le début d'année ayant été un ouragan.  Gérer un double-niveau me demande de penser double et mes jambes ne me portent plus le soir à force d'avoir parcouru la classe en tout sens.  Je suppose que tout ça remplissait aussi mes larmes d'hier soir.   
Parce que non, ces deux livres ne sont pas particulièrement larmoyants, ils sont justes superbes et en disent très long sur la cruauté mais aussi sur l'intelligence des hommes (et surtout des femmes).   


Allez! vous tous, courrez acheter "The help"  ("la couleur des sentiments") et "Cutting for Stone" ("la porte des larmes").    
Moi je m'en vais acheter un autre livre!  (Et je prends toutes les suggestions).

mardi 21 juin 2011

Curios et coquillages

on construit avec des galets

su haut du phare des baleines
Je viens de lire "Prodigieuses créatures" de Tracy Chevalier, et alors que je traine pour ne pas le finir trop vite (signe d'une excellente lecture), me voilà projetée à mon tour sur une plage, à la recherche de "curios" (les fossiles) et autres coquillages.
Oh bien sûr, rien à voir avec la tranquilité qu'ont dû ressentir les deux héroines de l'histoire sur leur plage de Lyme Regis, car hier, j'étais à l'île de Ré,avec ma classe, pour grimper au phare des baleines et errer sur les plages. 
Nous sommes rentrés un peu cuits par le soleil, et les poches remplies.
Je dois dire que moi aussi, j'étais bien contente d'avoir dégoté quelques spécimens de fossiles.

samedi 26 mars 2011

Mon empire pour ce livre!!



Quand on était petits, chez notre Mamie Daire, il y avait ce livre qu'on adorait. C'est l'histoire d'une petite fille capricieuse et gourmande qui dévore des sucreries et rapetisse , car telle est sa punition. Elle est si minuscule qu’elle dort dans une boite d’allumettes et devient la servante d’un rat. En voulant retrouver sa taille elle grossit, grossit…


Ce qui était fascinant dans ce livre, c'était la représentation du sucre. Rose, cassant comme un oeuf, je me souviens que je rêvais d'y goûter. Cette histoire était très morale, mais moi, ma mémoire n'a rien gardé de cette morale tant j'étais obnubilée par tout ce sucre rose dont Charlotte se délecte à longueur de pages...

Je donnerai n'importe quoi pour retrouver ce livre.

dimanche 28 novembre 2010

home and away

En descendant mon escalier le matin, voilà ce que je vois.
Cette maison prend depuis quelques années une touche définitivement outre-atlantique, à défaut de prendre les couleurs de Noël.
C'est Charlotte et Emma qui ont, librement, interprété la carte des Etats-Unis du National Geographic accrochée dans notre cuisine et dont Martin s'amuse à apprendre par coeur le nom des états. Notre maison toujours tournée vers ailleurs. Home and away, always.


Il a neigé ce matin à Boiscoutant et nous voilà tous à l'intérieur, ravis d'être au chaud, ensemble, à comploter...
Moi je rêve de laine. Je rêve de chaussettes torsadées qui montent jusqu'aux genoux, je rêve de faire un séjour à la ferme Juniper Moon Farm pour apprendre à tricoter et je crois que je vais ressortir ma laine cardée, même si ce que j'en fais est loin de ce qu'on trouve sur Woolpets... Je rêve de m'enrouler dans une grande couverture douce devant le feu en regardant les flocons tomber.

Mon meilleur ami et moi ne sortons plus guère tellement novembre est décourageant. Il y a pourtant tant de choses à discuter...

Et vous? J'espère que vous complotez aussi à l'approche de Noël!


mercredi 18 août 2010

éloge de la lenteur(et de la reprise!)

Je fais un essai d'un nouveau truc trouvé sur Internet. Il faut dire qu'ici, tout tourne au ralentit. Un peu comme ce diaporama de notre Martin en pleine action (immobile sur son skate). Cette inactivité me fait cogiter plus que de raison et m'entraîne toujours dans la même direction: envie de renouveau, de changements, alors je me remets à regarder les annonces immobilières, les billets d'avion, de nouvelles recettes, de nouveaux livres, de nouvelles ambitions pour l'avenir. Des choses pas raisonnables du tout, évidemment.

Tout ça pour me ramener sur ma chaise longue avec un bouquin d'une lenteur rarement égalée: "Samedi" de Ian Mc Ewan. Il ne se passe rien, ou presque. Un match de squash est décrit pendant 17 pages, une insomnie occupe 22 pages, bref, pas de quoi m'électriser. J'ai toujours besoin de ce moment de retrait pour analyser ce qui se passe autour de moi, mais il est temps que le feu d'artifice reprenne, que nos cartables se dépoussièrent si vous voyez ce que je veux dire.

mercredi 11 août 2010

crossroads


Alors j'ai lu le livre que m'a recommandé Remi, "L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle. Je m'attendais à un roman, quelque chose, qui, vu la similitude du titre, aurait ressemblé à "l'homme qui voulait vivre sa vie" de Douglas Kennedy.
C'est pas du tout ça, et pour tout vous dire, je ne me suis pas retrouvée dans cette histoire. Je n'ai pas l'arrogance de dire que la recherche du bonheur ne me concerne pas, bien au contraire, mais si l'auteur nous dit que l'on peut transformer nos croyances en réalité, je peux alors dire que je me crois heureuse. La plupart du temps.

Mais j'ai conscience aussi d'avoir été plusieurs fois dans ma vie à un croisement, avec des choix à faire. Et bien que je n'ai jamais regretté un seul choix, je me suis toujours demandé ce qui se serait produit si j'avais pu choisir plusieurs voies au lieu d'une seule. De ces "crossroads" comme je les appelle, je me souviens de quelques uns, qui, oui, je l'avoue me hantent un peu. Il y a peu de chances pour que ces choix se représentent.

Je manque d'ambition? Allons, allons, qui peut se permettre des choix radicaux sans tenir compte de ses proches, de ce qu'il a déjà, de ce qu'il s'est construit? Quelqu'un de profondément malheureux sûrement.
Pas moi.

dimanche 1 août 2010

je lis et ils se baignent


Le Clain n'a plus beaucoup d'eau, mais suffisamment pour rafraîchir les courageux. Ce que je ne suis pas, vous le savez bien.

Rien de tel qu'un bon livre qu'on ne peut pas lâcher pour accompagner les baigneurs hardis de cette famille, à l'ombre des peupliers de notre "plage" préférée.

Je lis en ce moment les oeuvres de Jonathan Tropper , que j'avais découvert avec "Le livre de Joe". Me voilà plongée dans "Tout peut arriver", après avoir dévoré. " Pertes et fracas". Il me reste à lire "Plan B" et "C'est ici que l'on se quitte" et je crois que ça nous mènera à mi-Août.

Mais que vais-je lire donc après ça?

Qu'avez-vous lu de passionnant ces jours-ci? Mettez moi un commentaire pour me raconter.


lundi 15 mars 2010

encore des livres...



Du nouveau pour mes yeux (et les vôtres). Ce soir à l'école nous avons eu la visite d'un éditeur, chose banale. Je n'avais pas trop de temps à lui consacrer, nous avions une réunion pour discuter de nos plantations futures. Mais en passant, j'ai été littéralement happée par une série de livres qui fait découvrir un artiste à travers un album. Certes, c'est du déjà vu, mais là, j'en suis restée baba.
Il y en a une dizaine de ces albums, tous plus beaux les uns que les autres.
On les a tous achetés.
Et moi je suis déjà partie à cogiter.
Dans une autre vie, j'aurais voulu être illustratrice de livres pour enfants. Mais j'ai qu'une vie alors je m'imprègne de tout pour que ça devienne un peu de moi, tout ce que je ne ferai jamais.

Est-ce que je suis vraiment allée au bout de mes rêves? Mmmm. (soupir) J'aurais à ce propos quelque chose à vous raconter là-dessus. Aller au bout de ses rêves, ne jamais laisser tomber...

Bien, en attendant, dévorez comme moi ces merveilleux livres.

vendredi 27 novembre 2009

Chut! On lit!








Joli travail les enfants. Vous êtes allés au-delà de mes espèrances en terme de mise en couleur.
Je reste fascinée par l'art des enfants, et j'ai découvert avec bonheur le collage de cartes routières. Un peu de vernis pour embellir le tout et hop! bienvenue au musée de la baleine!

Ca a remis mon moral au beau fixe malgré le temps pluvieux, la panne de photocopieur, l'absence de bibliothèque pour cause de grippe de notre animatrice, l'endive cuite et la patate du déjeuner.

Rien n'allait ce matin (à commencer par une panne d'électricité à la maison vers 6h30 qui oblige à galoper vers les tableaux électriques avec une lampe de poche).
J'ai fini par emmener ma troupe à la bibliothèque de l'école pour un peu de répit (et parce que je dois bien le dire, rien de ce que j'avais prévu ne marchait). Médusée par ce que j'y ai vu, j'ai quitté les lieux à pas de loup pour aller chercher mon appareil photo. Jamais je n'ai vu des enfants plongés dans des livres avec autant de passion... Ce sera donc mon cliché du vendredi. A ressortir sans modération quand l'école n'est plus que bruits et turbulences, tout comme ces beaux dessins quand le temps est trop moche (et je m'accroche pour honorer ma promesse!).