Bon, on apprend de ses erreurs, la prochaine fois, je ferai autrement.
Après avoir bien regardé "la vague" de Hokusai, que mes élèves ont nommée "le tsunami infini de la mort", nous avons décortiqué l'oeuvre et la technique de l'estampe. Tout comme avec la nature morte, j'ai eu ma dose de rire intérieur, mais que voulez-vous, ils sont vraiment irrésistibles avec leurs commentaires.
De retour en classe, au travail les apprentis graveurs! Armés de leurs stylets (leur stylo), ils ont interprété "la grande vague", avec comme contrainte, d'intégrer le mont Fuji, et 2 vagues, une devant, et une énorme (le tsunami infini de la mort) derrière. Tout ça sur un carré de polystyrène qui couine, qui craque et qui envoie des milliers de petites billes partout.
Super maîtresse est allée chercher l'aspirateur de l'école pour aspirer toutes les micro billes de polystyrène que les graveurs enlevaient. Car oui, l'estampe se pratique sur du polystyrène chez nous. Ça colle partout, c'est électrostatique, bref, une horreur.
Puis on a encré les plaques et pressé une feuille blanche sur le tout.
Un peu déçus du résultats dans l'ensemble. Je crois que le polystyrène n'était pas assez compact, je vais réfléchir à un autre support.
on grave le polystyrène avec un stylo |
il est temps d'encrer la plaque avec le rouleau! |
Il faut bien en mettre partout |
prêt à imprimer! |
Ta ta! |
Mais tous ont adoré, y comprit maîtresse avec sa blouse et son aspirateur. Et je ne m'avoue pas vaincue, j'ai d'autres projets en tête, sans aspirateur.
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