parenthèses

Parenthèses dans cette semaine de pluie continue.  
Parenthèses dans ces élections dont on nous bassine les rebondissements constamment. Parenthèses dans le quotidien, le ménage, le rangement, l'école et même parenthèses dans ces vacances.

Xavier m'a emmenée à la mer, en Vendée.


Un petit hôtel sur la côte avec vue sur la mer, et, oui, un soleil timide mais présent.  Levés à 7h ce matin pour faire notre marche, mon meilleur ami et moi avons parcouru la côte jusqu'à ce que nos oreilles nous fassent mal sous le vent.  

La vue de l'hôtel

Hier soir, nous sommes allés dans un restaurant de St-Gilles-Croix de-vie, "le petit marché", où nous avons pu contempler notre chance, tout en mangeant (très bien d'ailleurs), d'être ce que nous sommes, d'avoir les enfants que nous avons, pour lesquels nous avons fait la liste des qualités  (quelques défauts aussi), de ce qui les rend  à nos yeux si uniques. 


Et comme toujours, nous avons eu notre discussion sur les regrets, sur ce qu'on aurait aimé aussi être, les métiers que nous ne ferons jamais, lui dans la musique, moi dans les arts.


Pour conclure comme à chaque fois: On s'entend bien, on rigole bien et on a accompli pas mal de trucs.  Et en vieillissant ensemble, on ne se rend même pas compte qu'on a déjà 40 ans.  Alors quoi de mieux?

le plafond du restaurant, plein de cagettes

un méli-mélo d'entrées: mousse de betteraves, cassolette de poisson,
crème de chou-fleur et rillettes de saumon

le cageot de légumes qui accompagnait nos brochettes

dessert gourmand, classique mais parfait!

joyeuses élections

A l'approche des élections présidentielles, Emma et Martin me posent des tas de questions:  et c'est quoi la gauche, et c'est quoi la droite, et c'est qui machin? et c'est qui truc? Et lui il va faire quoi?  bref, moi qui ne suis pas une grande spécialiste des détails des programmes de nos candidats, j'avais dit:  attendez qu'on reçoive les professions de foi, ça nous expliquera tout. (Et puis moi, ça me débarrassait de leurs questions).


Bingo.  Les voilà qui arrivent dans les boites aux lettres. Martin est tout content, on ouvre et on découvre les trombines de ces messieurs-dames.  On commence à éplucher les programmes.  PFFF il y a trop à lire.  Tout se mélange et se superpose sur la table de la cuisine.  
Et comme par magie, ma séance d'éducation civique familiale se transforme en...comment dire...un joyeux bouillon génétique, morphologique, artistique peut-être?
On peut peut-être faire pareil avec leur programme?

 Mes enfants n'auront rien retenu de cette leçon, mais qu'importe.  Ils n'auront pas à choisir, eux, dimanche.  Leur hilarité était communicative, et ça fait un bien fou.  
Voyons voyons...Quel hybride choisir...   Faites votre choix!

Titanic

Dans ma région, il y a un site appelé Bougon, qui est un magnifique musée de la préhistoire.  On peut  admirer des vestiges uniques que sont les tumulus, et s'émerveiller devant les vitrines de bifaces, propulseurs, pierres taillées et polies, reconstitutions en tout genre, moulages de crânes, splendeurs du passé.  On s'y promène calmement, le bâtiment est magnifique, mélange de moderne et d'ancien.  Dans le parc immense, des pâquerettes fleurissent et les Tumulus, majestueux, surgissent de nulle part.


(soupir)

  Dans ma région, il y a un site appelé Bougon, où on peut courir partout et laisser ses vêtements dans tous les coins, on peut  faire crisser ses chaussures sur le beau parquet même si c'est interdit,  pique-niquer en écrasant des chips par terre. 

on gratte un os

instruments préhistoriques

Ecoute ma belle musique maîtresse!  AARGH

On peut aussi faire de la musique "préhistorique", en hurlant dans les oreilles de la maîtresse,  on peut  fabriquer un instrument de musique en argile sans écouter les consignes et pleurnicher parce qu'on n'y arrivera jamais.

C'est trop duuur!

  On peut aussi s'asseoir sur des peaux de chèvres pour regarder un diaporama sur l'art pariétal et se croire à la plage, on peut chercher des trèfles à 4 feuilles au lieu d'écouter ce qu'il y a à faire.  

on peint comme dans les cavernes

On peut aussi faire de la peinture préhistorique avec des pigments et s'en barbouiller le visage, même si c'est défendu.  On peut aussi faire tourner les animateurs, les maîtresses et les mamans en bourrique pendant tout un après-midi.
Bougon, c'est le paradis. Et le retour en bus itou.
Quand je vous dis que c'est pas toujours facile d'être enseignant.  Faut me croire.
Alors pourquoi ce titre?   Bah, pensez à la scène finale du film, quand le bateau s'enfonce dans les flots monstrueux et glacés.  Je sais pas pourquoi, mais je m'y voyais.

A tous les hommes de ma vie

Je sais que certains guettent ce billet.  Mais j'ai eu du mal à l'écrire sans trop en dire. Et puis chaque fois que j'y repense, je me sens toute chamboulée.   Je voulais aussi garder pour nous ce qui s'est passé dimanche.  


Alors je dédie ce message à tous les hommes de ma vie.  Et puis tant pis si y en a qui comprennent pas.

Agnès et Remi

Mon papa et Elise

    A  mon papa d'abord, qui récemment m'a écrit pour me faire part de ses doutes: a-t-il été assez présent pour nous?  Mais oui, même dans tes longues absences, tu étais là.  Tu veillais.  Comme tu le fais toujours. Avec maman, vous avez fait de nous ce qu'on est, et ça me va. Regarde encore ce dimanche, quelles erreurs as-tu pu commettre?  Voyons....  

Noël en avril

A mes frères adorés, Remi, qui a tant d'amour à donner qu'il l'enferme dans une boite en métal remplie de bonbons et d'enveloppes secrètes pour ses soeurs, et qu'il oublie que le 8 avril, ce n'est pas Noël.

oui ! c'est tout là-haut!

Et à Brice, qui nous envoie, Agnès et moi, boire une margharita sur le toit d'un hôtel New Yorkais.  On le sent déjà vibrer avec nous

A Denis, mon beau-frère idéal, qui accepte tout avec le sourire et qui se marre de nous voir, nous, Agnès et moi, partir faire nos Thelma et Louise cet été.  On verra si il rigolera toujours quand il verra la facture.

Denis, le BFI (beau frère idéal)

happy sisters!

A mon Martin aussi, petit gars qui veille sur moi, complice créatif.
Et bien sûr, à mon meilleur ami, qui une fois encore, me laisse partir, un peu envieux...













La valise va être lourde, remplie qu'elle est déjà de tous ces hommes, qui, tout en restant en France, nous accompagnent un peu dans ce voyage!  

le coeur vaillant

Bien bien bien.
Voilà qui me donne envie de rigoler, même si, franchement, je n'ai pas toujours envie de rire en ce moment dans ma classe.   Mais tant qu'il y a de la couleur, il y a de la bonne humeur.
J'y retournerai donc, vendredi, le coeur vaillant.  
Avant de me jeter sur le chocolat dimanche avec tout le monde  (ceux qui étaient là à Noël, vous savez,  les sourires!).  Ça me donnera des forces pour me battre contre des moulins.


Et merci à mon Martin pour ce beau travail et cette complicité partagée avec moi.